Hatori Matsuda - Serviteur de la famille Naara - (Version 2 de la fiche)

Description :

Hatori est un jeune homme de grande taille, aux longs cheveux longs et bleu foncé, qui descendent au-delà de sa taille. Il les rattache le plus souvent avec un ruban bleu clair. Seules deux grandes mèches sont laissées libres de part et d’autres de son visage. Le visage de Hatori est assez allongé, ses traits sont fins. Il a des yeux couleur bleu foncé, aux cils assez longs, ce qui le rend à la fois élégant mais froid. Sa peau est assez pâle.
En plus de sa grande taille, Hatori est assez large d’épaules, assez musclé, tout en demeurant assez fin. Il se déplace avec légèreté, beaucoup d’élégance, et on ne l’entend quasiment pas lorsqu’il se déplace, ce qui est un avantage certain.
Il possède une épée extrêmement longue dont le fourreau est attaché dans son dos.

Pour les raisons qui seront abordées dans la partie histoire, Hatori ne connaît pas son caractère dans le passé. Pour le moment, il se trouve assez effrayé par le monde qui l’entoure, tâtonnant dans son esprit pour trouver des choses claires. Perdu, il ne demeure pas moins qu’il garde la tête sur les épaules et qu’il a su se débrouiller pour survivre. Faisant preuve d’une volonté hors du commun, il avance malgré les difficultés.
Autrefois, il était quelqu’un de très froid, sans vraiment d’humour, cachant sous une lourde carapace une certaine timidité. Maintenant, sa timidité pointe en permanence, les moments gênant le font rougir aisément. La seule chose qu’il a conservée entre son passé et maintenant, ce sont ses capacités de combat. Il est respectueux des valeurs humaines et n’aime pas ni prendre de haut, ni sous-estimer.

Techniques :

Ninjutsu : affinité Hyoton (Suiton x Fuuton)

Hyoton, shouka no kin'zoku (Cristallisation du métal) : Le métal conserve le froid, on le sait quand on touche du métal laissé dans la neige, par exemple. Hatori accentue les capacités du métal de son épée en créant une couche de glace supplémentaire autour de la lame de son sabre, glace non lisse, mais chaotique, qui la rend extrêmement coupante. (1)

Hyoton : Kan'bou ne kigen'koori (Engourdissement de l’ère glacière) : Les mains de Hatori vont, au premier toucher d’un membre de l’adversaire, engourdir profondément les nerfs et la partie du corps touchés afin qu’il soit ralenti ou immobilisé, comme s’il avait plongé son membre dans de l’eau gelée. (2)
Cette technique est différente de la « Main de Glace » de Tsuki Naara, qui gèle la peau et aspire le chakra. Hatori refroidit à l’intérieur et ne gêle pas l’épiderme.

Suiton : bunshin no jutsu : Comme vous l’aurez compris, il s’agit de clones d'eau. Il permettra de mouiller l'ennemi lors de sa disparition, ce qui favorisera la glaciation par la suite. (3)

Fuuton : Fuusajin : Grâce à son épée, un peu comme Temari avec son éventail, Hatori envoie une grande bourrasque de vent vers son adversaire. S’il combine cette attaque avec son sabre glacé par la Cristallisation du Métal, il envoie un vent glacial. (4)

Fuuton : Tate ne Kuuki (Bouclier de l’air) : D’un mouvement de son épée partant à la verticale, Hatori crée un rideau de vent qui permet d’arrêter des attaques de jet (kunai, senbon shuriken) (5)

Genjutsu

Nimpô : Hane ne chakra (la plume de chakra) : Grâce à cette technique assez simple, Hatori peut faire apparaître sur une surface plane des lettres de chakra qui expriment ce qu’il veut dire, ce qui permet de dépasser son handicap pour communiquer. (6)

Nimpô : Ken'Kyomu (la spirale du néant) : Le genjutsu en question met la victime dans la même position que Hatori lorsqu’il a reprit conscience après son enlèvement : perte de mémoire, perte de l’identité. Le but de la technique est de faire perdre tous ses repères à l’adversaire. (7)

Nimpô : Ansei no musha (Le repos du guerrier) : Ce genjutsu est plutôt utilisé à des fins thérapeutiques plutôt que dans l’attaque. Il permet de faire croire à la cible que tout est calme, rien n’est stressant autour de lui. (


Taijutsu

Sappô : Oodori no Shinai (Danse du sabre) : En effectuant de larges mouvements circulaires sur lui-même, le tranchant du sabre vers la cible, Hatori entaille de façon précise certains points vitaux. L’adversaire perd alors assez vite son sang. (9)

Sappô Shin'kei (Sappô Neurologique) : Hatori frappe avec la paume sur le front de sa cible puis avec le tranchant de la main sur le bas de la nuque. L’adversaire est complètement sonné sur le coup. (10)

Marque d'Orochimaru, niveau 2 (11)

Lorsqu'il se transforme, la peau d'Hatori devient plus foncée, comme celle des 5 du Son. Ses cheveux bleus deviennent noirs. Ses ongles s'allongent et prennent une longueur inhabituelle, intensifiée par la technique ci-dessous...

Sappô : Tora no Hyoton (les griffes de glace) : Il peut insérer son épée dans son corps grâce à un sceau spécial qui transforme ses ongles en griffes de métal extrêmement coupantes. (12)

Sappô : Tora no tsume (La griffe du tigre) : Avec sa main, crispée de manière à représenter une patte de tigre avec ses griffes, il donne des coups de doigts qui griffe sa victime à des endroits précis du corps qui ont pour effet soit de fatiguer la personne frappée, soit de lui donner le tournis, tout en la blessant par les griffures. (13)

Sappô : Hana no Hyoton : Mélangeant ses deux techniques (Sappô et glace), Hatori enfonce une griffe dans le corps de son ennemi et y développe une fleur de glace, de préférence à une intersection de veines. La fleur en question profite pour infiltrer de la glace dans le sang et le durcir. (14)

Sappô Chimeiteki (Sappô Fatal) : Cette technique d’une rare puissance permet de tuer carrément un ennemi. Du bout des doigts, index et majeur, Hatori touche quatre points vitaux de sa victime (puis avec la paume de sa main, il appuie sur le cœur. La personne touchée meurt au bout de cinq pas. Cette technique est à double tranchant, car si Hatori rate les points visés d’un millimètre, il risque de décupler le chakra de son adversaire en bousculant son flux au lieu de le tuer. (15)

Nindo :

Comment avez-vous connu le forum ?:

Hatori est né dans le village d’Iwa, de parents médecins, spécialistes d’une technique particulière, le Sappô. Midori, la mère du petit garçon, était une partisane d’Orochimaru, et travaillait dans son laboratoire pour faire des tests sur des ninjas enfermés par le maître des serpents. Atteinte d’une grave folie, elle décide d’amener son propre fils à Orochimaru, afin qu’il devienne un ninja puissant, propre à servir les intérêts du village d’Iwa, d’autant plus que ce dernier voulait à l’époque s’emparer des pouvoirs de la famille Naara, et qu’un espion d’un jeune âge serait utile. Midori livra donc son fils et il reçut la fameuse marque et le pouvoir annexe d’Orochimaru au niveau de la hanche. L’enfant, lui, était terrorisé et voulait à tout prix s’enfuir. Son père, Ling Matsuda (Nuke-nin originaire de Ame no Kuni) refusa que son fils devienne un cobaye. Armé de son fidèle katana d’une longueur inhabituelle, Ling attaqua la prison où se trouvait son fils et voulut le libérer. Alors qu’il parvint à le faire sortir de sa prison, Ling fut attaqué par son épouse et ses complices. Le combat opposa les deux époux tandis que le père criait à Hatori de s’enfuir…Ce qu’il fit.
Hatori courait, effrayé par la situation et s’inquiétant pour son père…Mais enfermé trop longtemps, il avait perdu son endurance et fut vite rattrapé. Un de ses poursuivants arriva derrière lui et le frappa violemment…

Un trou noir. Rien d’autre pendant de longues heures que le néant le plus total. Et une fois réveillé, le vide perdurait, mais cette fois, dans sa tête. L'adolescent était couché à terre, bras et jambes attachées par des cordes, la bouche emprisonnée par un bâillon de tissu. Vêtu d’une simple chemise longue, il avait froid. Il était retenu dans une pièce sombre, comme une cabane en bois et il faisait vraiment humide. Dans la pièce, juste quelques tas de cordages de bateaux, une étagère avec de l’huile, de la cire, quelques outils. Le sol était imprégné de sang et d’eau. Son sang, probablement, car il sentait une immense douleur à sa tête. Sa tempe était mouillée, il devait donc être blessé au front. Pourquoi il était là ? Comment était-il arrivé là ? Et puis d’abord, qui était-il ? Il n’avait aucune réponse à fournir qu’un immense sentiment de panique qui le prenait. Il se mit à forcer sur ses liens pour tenter de se délivrer, mais celui qui avait fait cela avait bien fait son travail. Seul un objet tranchant pourrait réduire à néant les cordes qui l’entravaient. Il regarda autour de lui et distingua un long sabre, très long, plus long que la moyenne. Cette longueur exceptionnelle était assez impressionnante. Il essaya de se déplacer en rampant tant bien que mal vers cette épée puis colla la lame sur les cordes quand il entendit un bruit de porte. Il se remit en place pour qu’ils ne se doutent de rien et fit semblant de dormir. Il entendait quelques voix, qui explosaient de rire et semblaient se moquer, puis évoquaient le fait qu’ils n’auraient pas dû le frapper si fort, du coup, il ne revenait plus. Puis ils ressortirent aussi rapidement qu’ils étaient venus. Dès que la porte fut refermée, il se dirigea à nouveau vers la lame de l’épée et s’activa encore plus vite. Bientôt les liens cédèrent et il se détacha assez rapidement. Une fois relevé, sans un bruit, il tenta de s’emparer du sabre mais il était enchaîné au mur….Que faire ? Les chaînes allaient faire du bruit s’il tentait de les manipuler. Il tendit l’oreille et n’entendit pas de sons provenant de l’extérieur. Alors, il s’affaira autour du sabre et parvint à le dégager. Il aurait très bien pu le laisser tomber, mais il sentait, même s’il ne se souvenait de rien, qu’il fallait qu’il le récupère. Il se cacha derrière la porte car le bruit avait donné l’alarme à ses ravisseurs. Au moment où les inconnus entrèrent, il se précipita, l’épée en avant, et frappa la première personne devant lui. Il sauta par-dessus le corps mais dès qu’il se trouva à l’extérieur des bâtiments, il se retrouva face aux autres. Etrangement, est-ce par réflexe, il fit glisser le sabre à terre et exécuta un enchaînement particulier de ses mains, de façon précise. Les ennemis ne mirent pas de temps à s’effondrer en crachant du sang. Puis il prit la fuite, sans savoir où il allait.

Il fuyait pendant des kilomètres, ne s’arrêtant que brièvement pour boire, manger, ou se laver. Il avait vraiment très froid et devait absolument se trouver des vêtements. Mais avant, il devait mettre de la distance entre lui et ces gens. Pendant qu’il marchait, il pensait : mais pourquoi en était-il là ? Qui l’avait enlevé ? Comment ? D’où venait-il, qui était-il ? De quel village venait-il ? Il n’avait plus aucun souvenir de son passé, sauf la mémoire du corps qui faisait qu’il se déplaçait comme un ninja. Au fil de ses pérégrinations, il finit par arriver dans le pays de la neige. Il était obligatoire de trouver des vêtements, il était mort de froid. Seulement, à part son épée, il n’avait rien sur lui. Il entra dans le village de Yuki et alla s’adresser à une femme qui vit l’état dans lequel il était : des cicatrices de partout, pied nu, un vêtement trop léger pour supporter la neige et qui semblait complètement paumé. Alors qu’elle l’amenait chez elle, elle posait des questions au jeune homme, sur son identité…et alors qu’il répondait…aucun son ne vint. Il était incapable de parler. Pas un son, rien ! Plus de mémoire, plus de voix…Il était à deux doigts de sombrer dans le désespoir. La femme se prit d’amitié pour lui et le recueillit.
Bientôt, Hatori apprit à connaître la personne qui l'avait recueilli. C'était Miki Naara, mère de la petite Tsuki, et conseillère de la princesse ninja de l'époque, Saya. Elle était aussi ninja, et elle lui apprit à avancer au quotidien grâce à des techniques particulières qu’il développa par lui-même. Il apprit en particulier les ninjutsus, vu qu’il était dans l’impossibilité, au préalable, de lancer des sorts, puisqu’il était muet. Au final, pour combler son handicap vocal, il parvint à développer des techniques sans avoir à dire mais juste à prononcer les mots sur ses lèvres, ce qui donne un avantage certain en combat. Grâce aux acquis dont son corps avait conservé la mémoire, Hatori comprit qu’il était un fin utilisateur du Sappô (ou plutôt kyusho), qui permet de soigner ou de blesser jusqu’à la mort par l’utilisation des points vitaux de l’être humain.
Miki lui donna même un prénom, Hatori et un nom de famille fictif, Matsuda. Ce qu’ignorait Hatori, c’était qu’Ayumi savait tout de son passé. En effet, la princesse aurait profité de son sommeil pour chercher le passé d’Hatori grâce à son pouvoir. On fit donc croire au jeune homme qu’Hatori Matsuda était un nom fictif, alors qu’il s’agissait de sa vraie identité.

Le jeune homme passa les examens Chuunin, puis Juunin. Lorsque Hatori atteint enfin le rang de juunin, Il dédia sa réussite à Miki, qui était décédée. Les responsables de Yuki lui accordèrent une vacance entre l'examen et le début de son travail . Il décida de profiter de ce temps et de partir à la recherche de quelqu’un qui puisse soigner son amnésie et son problème de parole. Il quitta alors Yuki no Kuni en direction de Konoha, réputé pour avoir d’excellents ninjas médecins.

Malheureusement, Tsunade rencontre des difficultés à le soigner. Il apprend lors d’une consultation en la présence de l’hokage qu’il pourra retrouver sa mémoire (mais elle ne pouvait rien y faire elle-même, il fallait attendre que la mémoire revienne progressivement) mais que jamais il ne retrouverait sa voix. Hatori se montre néanmoins reconnaissant et demeure à Konoha pour quelques jours de repos. C’est à ce moment-là qu’il est convoqué par Tsunade et qu’il retrouve Tsuki Naara dans le bureau du Kage. Les deux jeunes gens de Yuki sont alors envoyés en renfort auprès de ninjas de Konoha partis récupérer la Princesse de Yuki, Ayumi Naara, repérée dans les environs.
Tsuki et Hatori arrivent à temps alors que l’équipe de récupération manque de tuer la princesse. Elle est transportée à l’hôpital. Tsuki, attendant son réveil, confie à Hatori que la princesse est une Kako Ekisha, une Liseuse de passé. Elle pourrait ainsi découvrir l’histoire d’Hatori, antérieure à son amnésie.
Alors que la princesse et Hatori restent seuls dans la chambre, ils expriment enfin l’amour réciproque qu’ils ressentent au fond de leur cœur. Ayumi sait alors que le moment de la Séparation entre elle et l’Impie être obscur qui partage son corps, Nayumi, est arrivé. Cependant, elle s’enfuit pour le faire seule, sans prévenir Hatori de ses intentions.